Psychologie

5 signes que l'hiver est dur

Billet de blogue par
5 signes que l'hiver est dur

  Photographe : Shutterstock

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5 signes que l'hiver est dur

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Suis-je la seule à avoir l'impression que la déprime hivernale frappe plus tôt et plus fort cette année? Que ce soit à cause du verglas de début d'année (dont les traces sont toujours présentes sur les trottoirs), du mercure qui dépasse rarement les -10° ou encore du lot d'atrocités commises dans le monde au cours des dernières semaines, il me semble que ce mois de janvier est particulièrement difficile pour le moral.

Dans mon cas, ça se mesure aux éléments suivants:

1. Plus personne ne cède sa place à ma fille dans le métro. De septembre à décembre, il y avait toujours une âme charitable pour permettre à ma fille de 5 ans de s'asseoir dans nos déplacements quotidiens. Depuis janvier, ça n'arrive pratiquement plus jamais. Elle n'a pourtant pas pris un tel coup de vieux pendant les Fêtes! Ça me laisse croire que chacun a davantage besoin du petit répit qu'offre une place assise à l'heure de pointe.

2. Je n'ouvre presque plus le journal. Je lis religieusement mon quotidien préféré depuis plus de 20 ans. Mais ce mois-ci, je n'arrive pas à absorber les mauvaises nouvelles qu'il me relate. Je n'en suis pas fière, mais je ne suis pas capable d'ajouter la lecture des malheurs mondiaux à ma propre difficulté à sortir du lit.

3. Mon fil Facebook ne parle que de grippe. Les représentants de la santé publique prédisaient une forte activité grippale cette année. À en juger par le nombre de personnes autour de moi qui ont passé une semaine clouées au lit, mises KO par l'Influenza, il semble qu'ils avaient bien raison.

4. Je n'ai plus aucune patience. J'ai essayé différentes techniques de relaxation, mais rien à faire: habiller deux enfants en habit de neige, les caser dans leur siège d'auto (ah, le gros fun d'attacher des enfants en salopettes, avec les doigts complètement gelés!) et passer 10 minutes à dégivrer le pare-brise à -25° gruge toute l'énergie qui me reste après le travail. Résultat: je suis déjà à bout de nerfs et le souper n'est même pas commencé.

5. Je mangerais toute la journée. Je me retiens... la plupart du temps. Mais l'appel du chocolat n'a jamais été aussi puissant. Et j'en ai rarement autant mangé. J'aimerais bien terminer ce billet en vous disant que j'ai trouvé un remède miracle pour contrer la déprime de janvier, ou avoir l'air d'une championne comme mes collègues Élise et Marie-Claude. Hélas, ce n'est pas le cas. Je me cramponne simplement avec mon trio hivernal de prédilection: bas de laine, doudou, roman. Paraît qu'un jour, le mercure remontera en haut de zéro. D'ici là, comme plusieurs d'entre nous, je suis en mode survie.

 

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