Vacances et voyage

Voyage: 4 hébergements alternatifs

Voyage: 4 hébergements alternatifs

  Photographe : Shutterstock

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Voyage: 4 hébergements alternatifs

Est-il possible d’explorer le Québec en optant pour des hébergements alternatifs? Outre les hôtels, auberges et logements Airbnb, où poser ses valises dans la belle province? Quelques pistes gratuites (ou presque) pour des vacances hors du commun.

 

 

 

 

 

 

 

1. L'ÉCHANGE DE MAISON

L’échange de maisons fait sans contredit partie des options de plus en plus privilégiées, surtout par les familles. Si, la plupart du temps, les échanges sont réciproques et simultanés, il est aussi possible d’accumuler des points avec des sites comme Home Exchange (anciennement Guest to Guest), pour les dépenser ensuite à notre guise, au Québec comme à l’étranger.

Bianca Pomerleau, une grande voyageuse trentenaire qui tient le blogue La Grande Déroute, a commencé à fouiner sur les sites d’échanges de maisons il y a une dizaine d’années, avec son conjoint et leurs trois enfants. Elle donne maintenant des conférences pour transmettre sa passion pour ce type d’hébergement alternatif. «Ma première motivation était l’économie, comme pour plusieurs nouveaux échangeurs, raconte-t-elle. Toutefois, dès le premier échange réciproque, j’ai compris que l’échange, c’était beaucoup plus que ça. C’est une relation qu’on bâtit, des amis qu’on se fait, c’est une maison qui n’est pas la nôtre, mais dont on s’occupe comme si elle l’était, c’est parfois des animaux qui deviennent nos compagnons, des voisins qui viennent nous souhaiter la bienvenue, c’est de la confiance, de l’honnêteté et de la simplicité. 

Est-ce facile de dénicher une maison au Québec sur les sites d’échanges? «Les gens ont plutôt tendance à échanger une maison en Gaspésie contre un loft à New York, un appartement à Montréal contre un chalet en Savoie... Cela dit, j’en vois de plus en plus, des échangeurs qui cherchent à échanger dans une autre région du Québec.»

En plus des sites spécialisés (HomeExchange, People Like Us, Switchhome...), où une période d’essai permet de se familiariser avec le concept, elle recommande de chercher dans son cercle social. «Mon premier échange au Québec s’est réglé grâce à un groupe Facebook de voyages en famille, un peu dans l’improvisation.» Il faut toutefois accepter l’idée que d’autres vivront dans notre espace de vie pendant notre absence. «Il faut être prêt à mettre les efforts nécessaires pour bien recevoir nos échangeurs, pour bien s’occuper de leur maison et, surtout, il faut s’attendre à ce que le processus d’échange de maisons demande temps et engagement», dit-elle. »

 

BON À SAVOIR

  • Établir un contrat est essentiel, autant pour l’échange de maisons que le gardiennage.
  • Des frais d’adhésion sont généralement exigés pour devenir membre des différentes communautés d’échange de maisons ou de gardiennage.
  • Il est possible d’échanger un appartement même si on est locataire. Et puis, «notre maison dans un coin perdu qui nous semble inintéressante est parfois le rêve de quelqu’un», souligne Bianca.
  • Autant pour l’échange de maisons que pour le gardiennage, on met une croix sur les services d’un hôtel. «Il faudra faire le ménage, arroser des plantes, etc.», dit Bianca.
  • En s’inscrivant à Home Exchange, on obtient un nombre de points permettant de tester un premier logement.

 

 

2. LE GARDIENNAGE DE MAISON

Si l’on ne souhaite pas que des étrangers viennent chez nous, le gardiennage d’animaux ou de maison peut être une piste intéressante. C’est celle privilégiée par Laetitia, mère de cinq enfants de 2 à 12 ans, et son conjoint. Sa famille et elle ont, à deux reprises, gardé une demeure au Saguenay, en plus de s’occuper du chien, des deux chats, des poules, des canards, du lapin et du poisson rouge. En Estrie, ce sont deux chats dans une charmante maisonnette de village qui les attendaient. «Nous avons adoré nos deux expériences. Elles nous ont permis de découvrir de nouvelles régions et de changer un peu de notre quotidien, sans frais.»

Auteure et conseillère littéraire, Nadia Gosselin est nomade numérique depuis deux ans. Entre deux séjours à l’étranger, elle aime poser ses valises au Québec et s’occuper d’animaux. Elle admet qu’il lui est toutefois plus facile de trouver un nid temporaire hors de nos frontières. Si elle a déniché plusieurs offres grâce au bouche-à-oreille, elle est aussi membre de communautés en ligne, comme TrustedHousesitters et Nomador. Les sites de ces communautés regorgent d’information et de ressources sur le sujet. Son conseil? Rester prudent et faire affaire seulement «avec des gens qui ont d’excellentes références».

 

 

3. LE «COUCHSURFING»

Très populaire il y a une dizaine d’années, le couchsurfing a, au dire de plusieurs utilisateurs de la première heure, beaucoup changé. Si certains voyageurs continuent d’aller dormir chez des membres de temps en temps, rares sont les Québécois à avoir fouiné sur la plateforme pour trouver à se loger dans la province. De plus, cette option convient généralement mieux aux voyageurs en solo ou en couple qu’aux familles.

Patricia Demers, 41 ans, a accueilli des invités chez elle à plus de 25 reprises depuis 2010. Parmi toutes les demandes reçues, une seule provenait de Québécois.

Vanessa Girard, elle, a été hébergée au Québec, au Nouveau- Brunswick et à Terre-Neuve en 2017 et 2018. La jeune trentenaire garde un souvenir impérissable de ses virées, qui lui ont permis de faire des rencontres marquantes et de vivre des expériences typiquement locales. Son conseil? «Être ouvert d’esprit! Avoir envie de partager, ne pas avoir peur d’aller vers des gens différents de nous et qui ont des intérêts que nous ne connaissons pas. Je dirais aussi qu’offrir à notre hôte un petit cadeau provenant de notre ville est toujours apprécié.»

Peu importe l’option privilégiée, il faut cependant garder une chose en tête: trouver la perle rare demande du temps. Plus que jamais, les vacances seront «méritées»!

 

 

4. LE WOOFING

Si vous vous intéressez à l’agriculture bio et que vous rêvez de découvrir un autre mode de vie, le woofing peut être une option intéressante, que vous ayez de l’expérience ou non. En travaillant bénévolement environ la moitié de la journée, on acquiert des connaissances tout en étant hébergé et nourri gratuitement. Le woofing, qui se pratique dans plusieurs pays, existe aussi au Québec. À noter que certains endroits acceptent de recevoir des enfants. Info: wwoof.ca

 

 

CARNET D'ADRESSES

La grande déroute 

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