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5 faits sur la vie d'une météorologue

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5 faits sur la vie d'une météorologue

  Photographe : Charles Briand

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5 faits sur la vie d'une météorologue

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Brigitte Bourque, 34 ans, est météorologue à Environnement Canada depuis 10 ans. Elle nous partage 5 choses que vous ignorez peut-être sur son métier.

1. On effectue du travail par quarts. La météorologie est un service essentiel qui ne prend jamais de vacances. On a donc des horaires atypiques: on peut être appelés à travailler la nuit, le jour, la fin de semaine, et même à Noël. Habituellement, on travaille 12 heures par quart.

2. On utilise des milliers de données provenant du monde entier. Sur mes quatre écrans d’ordinateur, je consulte des images provenant de radars ou de satellites ainsi qu’une foule d’autres informations scientifiques recueillies un peu partout sur la planète. Ces données nous permettent de déceler les phénomènes météorologiques en progression vers notre territoire.

3. On ne fait pas tous de la télé. Les gens croient que la plupart des météorologues travaillent pour un média. Certains chroniqueurs sont aussi météorologues, mais c’est rarement le cas. Pour devenir météorologue, j’ai fait des études universitaires en mathématiques et en physique atmosphérique, pas en communications. Cependant, nos deux métiers se complètent: j’interprète les données météo afin de produire des prévisions, et les médias les transmettent au public.

4. L'hiver nous tient bien occupés. Durant la saison froide, en 24 heures, on peut faire face à de la pluie, de la pluie verglaçante, de la neige, du grésil, de la poudrerie, du froid intense... Et il n’y a pas que la population en général qui surveille la météo: les commissions scolaires, les aéroports et les compagnies de déneigement se fient également aux prévisions afin de prendre certaines décisions importantes.

5. On se trompe... parfois! La météo évolue constamment. Nos prévisions pour les prochaines 24 heures sont exactes à 90 %, et le sont même à plus de 80 % sur 48 heures. Évidemment, plus on s’éloigne dans le temps, plus l’exactitude des prévisions diminue. On doit donc s’ajuster en cours de route. Et comme les Québécois s’intéressent beaucoup au temps qu’il fera, on nous surveille de près!

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