En 2015, 29,4% des ménages canadiens auront uniquement le service sans fil, d'après une étude du Convergence Consulting Group. Selon Statistique Canada, 13% des Canadiens utilisaient seulement le cellulaire en 2013, un chiffre qui était de 8% en 2009. Conclusion? La téléphonie terrestre est en perte de vitesse. À l'inverse, les tarifs de la téléphonie mobile diminuent, sans compter que les appareils intelligents offrent diverses fonctions pratiques, allant du GPS à l'appareil photo.

Bref, dans de nombreux ménages, chez les jeunes et les locataires en particulier, elle ne s'avère plus nécessaire, à condition bien sûr de profiter d'un forfait cellulaire avantageux qui nous tient loin des frais supplémentaires causés par les interurbains (que ce soit pour nos appels ou ceux des autres) et les données.

Évaluer ses besoins

Mais avant de débrancher son téléphone résidentiel, on évalue l'usage qu'on en fait. «Si on est un aîné en milieu rural, qu'on habite en région ou qu'on a des enfants trop jeunes pour le cellulaire et qui veulent parler au téléphone avec les amis, il sera probablement encore très utile», explique Hélène Arsenault, conseillère budgétaire à l'ACEF (Association coopérative d'économie familiale) de Lanaudière. Même chose si on a un système d'alarme relié à une centrale par ligne téléphonique terrestre.

Revoir la facture totale

Quelle que soit notre option, la spécialiste propose d'analyser les tarifs de l'ensemble des services, du téléphone à la télévision en passant par l'Internet. «Le montant mensuel accordé aux télécommunications est devenu faramineux et inquiétant. Il atteint 180$ par mois, par foyer, en moyenne», dit la conseillère budgétaire. Payons-nous deux fois pour une même option? Pourrions-nous profiter d'un plan familial? Des surcharges ont-elles été ajoutées en douce? Pour faire des économies, on pense également à regrouper les services, quitte à magasiner de nouveaux forfaits ou à renégocier auprès de notre fournisseur chaque année.

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