Quelle a été l'idée de départ pour Oubliée? On m'a raconté l'histoire d'une femme qui a été malade pendant un long voyage en Afrique. À son retour, quelqu'un d'autre habitait son appartement. J'ai immédiatement interrompu la personne qui me racontait l'anecdote: je voulais absolument inventer la suite!

Vous êtes bilingue, mais vous écrivez d'abord en anglais. Vous impliquez-vous dans la traduction? J'ai un contact privilégié avec les lectrices francophones et c'est important pour moi de leur offrir un texte qui a les mêmes qualités que l'original. J'adore ajouter des titres de chansons, ou citer des émissions de télé que j'aime. Parfois, ça se traduit bien, sinon, je préfère ajouter une note explicative.

Vous êtes associée dans un cabinet d'avocats. Quand trouvez-vous le temps d'écrire? C'est parfois un défi, puisque j'ai des obligations envers mes clients. Je travaille habituellement à mon manuscrit les week-ends et les soirs, et si c'est nécessaire, je pars en vacances, loin de tout, comme je l'ai fait pour boucler mon dernier roman, Hidden (chez Harper Collins).

(Oubliée, Goélette, 2014, 456 p., 26,95$)