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Sommes-nous trop vaccinés?

Sommes-nous trop vaccinés?

istockphoto.com Photographe : istockphoto.com Auteur : Coup de Pouce

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Sommes-nous trop vaccinés?

Le documentaire Silence, on vaccine a relancé le débat sur la pertinence de la vaccination et ses effets secondaires sur les enfants. Sommes-nous trop vaccinés? Rencontre avec la réalisatrice, Lina B. Moreco.

Selon les recommandations actuelles des agences de la santé, l'enfant nord-américain doit recevoir environ 48 doses de 14 vaccins différents avant l'âge de six ans, soit le double du nombre prescrit il y a 25 ans. Au-delà de cette multiplication des vaccins, c'est le nombre grandissant d'effets secondaires rapportés par des patients, et leur gravité, qui a encouragé la réalisatrice Lina B. Moreco à entreprendre des recherches sur le sujet. Après trois années d'enquête, elle arrive avec un documentaire troublant sur les effets secondaires de la vaccination. Silence, on vaccine a pris l'affiche le 30 janvier 2009 dans plusieurs salles de cinéma du Québec. Rencontre avec la cinéaste.

Quel a été l'événement déclencheur qui vous a incité à faire ce film?

Lina B. Moreco: Ce qui m'a décidée, c'est l'histoire de ce couple québécois qui, 45 minutes après que leur enfant eut reçu un vaccin, a dû se rendre à l'hôpital. L'enfant a été gardée à l'urgence plusieurs jours, elle a perdu tous ses acquis et n'a jamais grandi par la suite. Je n'étais pas au courant de la question. J'ai fait de la recherche, et j'ai découvert qu'il y avait un problème d'éthique majeur en vaccination et qu'il fallait absolument en parler. J'ai été vaccinée jeune, et j'aurais pu me retrouver perdue dans le silence de ceux et celles qui font face à des gens qui ne veulent pas admettre qu'il y a un lien causal entre la vaccination et certaines réactions.

Les autorités gouvernementales nient qu'il existe un lien de causalité entre des maladies et certains vaccins. Qu'est-ce qui vous a convaincue du contraire?

La volonté gouvernementale et médicale de ne pas voir ces liens est très forte, alors qu'il existe des études sérieuses qui prouvent qu'il existe un lien de causalité. J'ai rencontré des médecins, chercheurs, scientifiques, avocats, juges, j'ai fouillé dans la documentation et j'ai découvert des études de qualité, faites dans un esprit scientifique. Certaines démontrent qu'il y a un lien et d'autres qu'il n'y en a pas, ce qui signifie qu'un doute raisonnable existe. S'il y a un doute raisonnable, nous devons prendre soin des gens et prévenir la société. Tant que le milieu médical dira qu'il n'y a pas de lien de causalité, on ne mettra au point aucun algorithme de soins pour les personnes subissant une séquelle postvaccinale. Ces personnes malades se rendent à l'hôpital, où il n'existe pas de moyen pour les aider. Il n'y en a pas parce qu'on n'y croit pas. On a tellement peur que les gens cessent de se faire vacciner qu'on ne veut rien publier de négatif sur la vaccination. Ce silence est inacceptable.

Des experts, dans votre film, parlent du danger lié au mercure contenu dans certains vaccins. Qu'en est-il au Canada?

Au Canada, les autorités disent qu'il n'y en a plus. C'est faux puisqu'il y en a dans le vaccin contre la grippe qui est donné chaque année. Le gouvernement du Québec a émis en septembre 2008 une lettre dans laquelle il mentionne qu'il n'existe aucune étude scientifique démontrant un lien de causalité entre le mercure contenu dans les vaccins et certains problèmes neurologiques chez les enfants. Il ne dit pas, par contre, que des études indépendantes prouvent le contraire.

Toutes les maladies graves évoquées dans votre film sont-elles liées au fait qu'il y a du mercure et de l'aluminium dans les vaccins?

Pas seulement. Les composantes qui sont reconnues par le milieu scientifique comme étant potentiellement dangereuses sont le mercure et l'aluminium, mais il y a aussi la vaccination multiple ou le fait que l'on ne se préoccupe pas de l'état de santé des gens que l'on vaccine. On vaccine tout le monde sans poser de questions à savoir si une personne prend des antibiotiques ou si elle est en train de combattre un rhume. On ne regarde pas si le système immunitaire est en forme au moment de vacciner. On ne nous remet pas un questionnaire, avant d'administrer un vaccin, pour savoir si notre enfant perce des dents ou fait de la fièvre. Certains ne tolèrent pas l'aspirine, d'autres les arachides, et l'on oublie le fait que des personnes risquent de mal réagir à l'une des composantes du vaccin.

Aujourd'hui, hésiteriez-vous à vous faire vacciner?

Oui, beaucoup.

Que conseillez-vous aux parents qui hésitent à faire vacciner leurs enfants? Quelles sont les précautions à prendre?

Il n'y a pas de recette infaillible, mais il n'est pas malsain de se poser des questions avant d'aller se faire vacciner (voir à la suite de l'entrevue).

Je ne dis pas non à la vaccination, mais nous devrions nous poser quelques questions avant d'aller nous faire injecter un produit qui va demander à notre système immunitaire de réagir et de produire des anticorps. J'ai ouvert un blogue pour aider les gens qui croient être victimes de la vaccination et qui cherchent des endroits où s'adresser. Je vais essayer de faire en sorte qu'il y ait un outil d'information sérieux sur la vaccination.

Silence on vaccine, une coproduction Canada-France de l'Office national du film du Canada et Play Film, a pris l'affiche le 30 janvier à la CinéRobothèque ONF de Montréal et à la Maison du cinéma de Sherbrooke, et sera présenté au Cinéma Le Clap à Québec en février.

  

Pistes de réflexion proposées par la réalisatrice pour déterminer le moment propice ou la façon la plus convenable de se faire vacciner ou de faire vacciner son enfant
  • Éprouve-t-on de la fatigue, de l'épuisement? Est-on en train de combattre un virus ou une maladie? Notre bébé perce-t-il ses dents ou combat-il une fièvre? Si c'est le cas, est-il possible de reporter le rendez-vous, d'attendre de recouvrer sa bonne santé? N'est-il pas préférable d'étaler l'administration des vaccins sur plusieurs jours plutôt que d'en recevoir plusieurs la même journée?
  • Une forte réaction a-t-elle été remarquée lors de l'administration du dernier vaccin? Souffre-t-on de problèmes neurologiques ou d'une maladie du système immunitaire? Dans ce cas, une recherche d'information et une discussion sérieuse avec son médecin ou une personne œuvrant dans le secteur de la santé s'imposent.
  • Les vaccins proposés pour nos voyages sont-ils essentiels? Peut-on vraiment contracter la maladie pour laquelle on veut me vacciner? Suis-je une personne qui a des comportements à risque? Y a-t-il un autre moyen de prévention contre la maladie pour laquelle on me propose un vaccin?
  • Quelles sont les composantes des vaccins? Contiennent-ils du thimérosal, de l'hydroxyde d'aluminium ou d'autres produits toxiques? On peut demander à son médecin la monographie publiée par la compagnie pharmaceutique ou encore la trouver sur Internet. On peut aussiexiger de nos gouvernements des vaccins verts, moins toxiques pour la santé, comme le fait déjà une partie de la population aux États-Unis.

 

Il est toujours bon de parler avec votre médecin, qu'il soit de médecine traditionnelle ou complémentaire, et de lui poser toutes les questions qui vous aideront à faire un choix éclairé.

 

  

Le saviez-vous?

En 1980, les quatre vaccins de base contenaient au total 3041 agents antigènes, provoquant une production d'anticorps spécifiques. En 2000, les 11 vaccins de base contenaient 126 agents antigènes, selon le ministère québécois de la Santé. Soulignons que de 2 % à 4 % des parents québécois, au moins, ne font pas vacciner leurs enfants.

  

 

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