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Entrez dans la danse!

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Auteur : Coup de Pouce

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Entrez dans la danse!

Il y a une danse pour chacune de nous. En voici cinq pour allier plaisir et mise en forme.

La danse orientale... en toute féminité

C'est quoi? Pratiquée depuis des millénaires dans les pays du Moyen-Orient, «c'est une des plus anciennes formes de danse, raconte Denise Paradis, présidente de l'Association québécoise de danse orientale et directrice de l'école Danse orientale Shams. À l'origine, elle avait un caractère sacré et était dansée entre femmes pour célébrer la fertilité.» Aujourd'hui, on la danse par plaisir ou pour divertir.

Comment la pratique-t-on? En solo, pieds nus, les danseuses effectuent de gracieuses ondulations et rotations du bassin et du ventre. Le torse, les épaules, les bras et les mains sont aussi constamment en mouvement pour créer un ensemble harmonieux et voluptueux. Pour ajouter à l'effet, on utilise souvent des accessoires: foulard, voile, ceinture ornée de pièces métalliques, bijoux, canne, bâton, etc.

Qu'est-ce que ça nous apporte? Des abdominaux plus fermes, ce qui améliore notre posture et galbe notre silhouette. On gagne aussi en souplesse, grâce, coordination et concentration. De plus, en évacuant les tensions musculaires, la danse orientale contribue à la détente. «Les mouvements se font en douceur. C'est pourquoi cette danse s'adresse à toutes les femmes, ajoute Denise Paradis. La danse orientale est aussi très féminine. En dansant, on apprend à renouer avec notre corps et à mieux l'accepter. On a davantage confiance en soi.»

C'est pour moi si...

  • je préfère danser seule ou entre femmes.
  • j'aime la musique et la culture orientales.
  • je cherche une activité que je peux pratiquer à mon rythme.
  • je suis à l'aise avec mon corps ou j'ai envie de le devenir davantage.
  • je n'ai pas de problèmes de hanches.

    Ce qu'il me faut
  • Des vêtements légers, souples et confortables;
  • Un foulard ou un châle qu'on attache à nos hanches.

    Une mordue nous raconte «J'ai découvert la danse orientale il y a huit ans. J'ai participé à un cours d'essai gratuit et j'ai tout de suite aimé l'ambiance, la musique entraînante et le fait que ce soit une activité où la compétition et la performance n'existent pas. C'est accessible à tout le monde. On danse pour soi et à son rythme. Sur le plan physique, nos muscles travaillent et se raffermissent assez vite. J'ai dansé jusqu'à mon huitième mois de grossesse et je crois que la danse orientale m'a évité des maux de dos, a amélioré ma posture et facilité mon accouchement. Et puis, quand on danse, on se sent belle.» Dominique, 35 ans

    Pour s'y mettre
  • Danse orientale Shams, Québec, tél. : 418 653-9252
  • Elise Olmi, Montréal, tél. : 514 961-4560.
  • Les Ateliers Sankofa, Sherbrooke, tél.: 819 571-6572.
  • Malaïka, Montréal, Laval et Rive-Nord, tél. : 514 795-9514.
  • Studio Sharqui, Montréal, tél.: 514 271-7755.
  • Le swing... avec le sourire

    C'est quoi? «Le swing est plus que centenaire, explique Didier Jean-François, copropriétaire du Studio88-SWING et enseignant. À la fois musique et danse, il est né d'une combinaison de rythmes traditionnels africains et européens.» Apparue avec l'émergence des big bands, cette danse populaire, énergique et festive s'est vite répandue. «C'est une danse vivante et toujours en évolution, dit Didier Jean-François. On peut encore le danser partout.»

    Comment le pratique-t-on? En couple, les danseurs sautillent, rebondissent, virevoltent, effectuent des jeux de pieds et, parfois, se livrent à des acrobaties (qui sont toutefois réservées aux initiés et non essentielles à la danse), le tout avec entrain et dans la bonne humeur. Que les débutantes se rassurent: les pas et mouvements de base s'apprennent en quelques leçons. On est seule? On trouve toujours un partenaire pour danser, tant dans les cours que dans les soirées organisées.

    Qu'est-ce que ça nous apporte? Avec le swing, on bouge beaucoup. Alors, on brûle des calories sans s'en rendre compte, et on aura en un rien de temps plus de souffle et un meilleur tonus musculaire. «En plus d'être un bon exercice pour se garder en forme, le swing se danse sur une musique tellement joyeuse qu'elle chasse la déprime», assure Didier Jean-François. Les soirées de swing se déroulent toujours dans une atmosphère décontractée et sans prétention. C'est un antidote assuré contre l'ennui, le cafard et le stress.

    C'est pour moi si...

  • j'ai envie de m'amuser.
  • je veux faire de nouvelles rencontres et sortir danser.
  • j'aime la musique de cette époque.
  • je n'ai pas de problèmes de chevilles ou de genoux.

    Ce qu'il me faut...
  • des souliers à semelle lisse, légers, confortables et flexibles qui tiennent bien aux pieds;
  • des vêtements de ville confortables.

    Une mordue nous raconte «On m'a invitée à une soirée gratuite il y a un an et demi et, depuis, je n'ai jamais arrêté. J'ai attrapé la piqûre. J'occupe un travail stressant avec beaucoup de responsabilités et, lorsque je vais au studio de danse le soir, j'oublie tout. En plus, depuis que je danse, j'ai perdu 12 livres sans même essayer. Mon conjoint a commencé à danser en même temps que moi. Ça fait 28 ans qu'on est ensemble et le fait de pratiquer une activité comme celle-ci à deux a vraiment nourri notre relation et a apporté un renouveau à notre couple. C'est magnifique!» Guylaine, 49 ans

    Pour s'y mettre
  • Cat's Corner, Montréal, tél.: 514 874-9846.
  • École de danse Les Farandoles, Chicoutimi et environs, tél. : 418 549-4777.
  • Les Studios Swing ConneXion, Montréal, tél.: 514 993-1231.
  • Studio 88-SWING , Montréal, Laval et Rive-Nord, tél. : 514 88-SWING
  • Studio de danse Port-O-Swing, à Québec, tél. : 418 658-4747.
  • La danse jazz... pour lâcher prise

    C'est quoi? Une danse apparue aux États-Unis dans les années 20 et 30, au moment où le jazz prenait son essor. Elle puise ses sources dans divers styles, autant classiques, folkloriques, populaires et modernes que primitifs. «On la danse aujourd'hui sur toutes sortes de musiques: jazz, blues, rythmes latins, percussions, etc.», explique Martine Langlois, directrice de l'école Art Scène Danse, chorégraphe et enseignante.

    Comment la pratique-t-on? Si on la qualifie souvent de style libre, la danse jazz repose sur une technique organisée et structurée qu'il faut apprendre: tours, sauts, arabesques, contorsions, déplacements, ondulations, etc. Les danseurs utilisent l'espace et leur corps en effectuant de grands mouvements parfois fluides et gracieux, parfois saccadés et brusques. «On peut commencer à tout âge, spécifie Martine Langlois, et il faut environ un an pour maîtriser les techniques de base.»

    Qu'est-ce que ça nous apporte? La danse jazz est très phy-sique. En plus d'améliorer notre capacité cardiorespiratoire, elle fait travailler chaque partie du corps et améliore notre souplesse. Elle est aussi idéale pour développer notre équilibre et notre coordination. «C'est un exercice complet qui sollicite tous les groupes musculaires, de la tête aux pieds, explique Martine Langlois. Sur le plan mental, c'est un excellent moyen de canaliser ses énergies et ses émotions, de réduire le stress et d'apprendre à lâcher prise. Et comme on danse généralement en groupe, c'est comme un sport d'équipe, la relation entre les individus est un aspect important», mentionne l'enseignante.

    C'est pour moi si…

  • j'ai une bonne énergie.
  • je préfère danser sur des chorégraphies.
  • j'aime le jazz, la musique moderne et les rythmes variés.
  • j'ai envie de pousser mes limites.
  • je n'ai pas de blessures sérieuses.

    Ce qu'il me faut...
  • des vêtements confortables;
  • un soutien-gorge qui offre un bon maintien;
  • une bouteille d'eau.

    Une mordue nous raconte... «Je danse le jazz une fois par semaine depuis au moins 15 ans. C'est un loisir et une passion. Ça me garde en forme. Lorsque je danse régulièrement, j'ai moins de maux de dos et ça me donne un meilleur maintien. Mais ce que j'aime surtout, c'est le côté social. On y rencontre des gens, on travaille en équipe. La compétition n'existe pas. Il y a toujours une bonne ambiance dans le groupe. De plus, la danse jazz nous permet de prendre conscience de notre corps. On développe une bonne estime de soi. C'est une activité très valorisante qui nous permet, en tant qu'adulte, de continuer à apprendre, à avancer et à évoluer.» Diane, 52 ans

    Pour s'y mettre
  • Art Scène Danse, Repentigny, tél. : 450 582-0829.
  • École de danse de Québec, Québec, tél. : 418 469-4715.
  • École de danse Louise Lapierre , Montréal, tél. : 514 521-3456.
  • Jazz Dance Factory , Montréal, tél.: 514 577-7737.
  • Le flamenco... pour les passionnées

    C'est quoi? Le flamenco est né il y a plus de 500 ans dans le sud de l'Espagne de la rencontre des cultures gitane, arabe et andalouse. «Il existe aujourd'hui quelque 30 styles de flamenco, explique Sarah Vincent, enseignante, chorégraphe et directrice de l'Académie Flamenca. Chacun a son caractère et sa structure. Mais peu importe le style, il y a toujours beaucoup d'émotion dans cette danse.»

    Comment le pratique-t-on? Le flamenco se danse généralement seule. «Notre corps devient en fait un instrument de percussion, dit Sarah Vincent. En effectuant des frappements de pieds et de mains, on est à la fois danseur et percussionniste.» Par des mouvements rythmés, souvent dramatiques, le danseur cherche à interpréter les émotions véhiculées par la musique. Le flamenco peut être dansé par tous, femmes et hommes, qu'on ait une base en danse ou non. «Il suffit de quelques cours pour avoir du plaisir à danser», assure-t-elle.

    Qu'est-ce que ça m'apporte? C'est un exercice qui aide à développer sens du rythme, maîtrise du geste, coordination et souplesse. On fait travailler les muscles des jambes, des fesses, du ventre et du buste. On améliore notre posture et notre maintien. On bouge beaucoup, alors on aura plus de souffle. C'est aussi une bonne façon de se changer les idées et d'exprimer ses émotions. «Le flamenco apporte beaucoup aux danseurs, entre autres une meilleure confiance et affirmation de soi», explique Sarah Vincent.

    C'est pour moi si...

  • j'aime ce style de musique.
  • je suis une personne passionnée.
  • je préfère danser seule plutôt qu'en couple.
  • je n'ai pas de sérieux problème de dos, de genoux ou de chevilles.

    Ce qu'il me faut...
  • des souliers à talon solides qui protègent bien les pieds;
  • une jupe longue et ample.

    Une mordue raconte «Je commence ma cinquième année de flamenco. Au début, j'étais attirée par son côté passionné, qui touche à toutes les facettes de la personne, autant physique, émotionnelle que créative. J'ai essayé, et je n'ai jamais arrêté. C'est une danse complexe, il faut arriver à bien maîtriser les mouvements, à sentir la musique et à y mettre des émotions. On est parfois fougueuse et vive, parfois sensuelle et douce. Le flamenco peut sembler intimidant au début, parce qu'il faut apprendre les termes qui y sont reliés, les pas de base et les différents styles, mais tout se met en place rapidement. Il faut surtout se laisser aller, mettre ses complexes de côté, se faire confiance et on aura du plaisir à danser.» Catherine, 30 ans

    Pour s'y mettre
  • Académie Ballet Flamenco Lina Moros , Montréal, tél. : 514 489-4154.
  • Académie Flamenca , Montréal, tél.: 514 284-6392.
  • Centre de danse Flamenco , Montréal, tél. : 514 985-2891.
  • Corps et âme en mouvement , Longueuil, tél. : 450-674-4203.
  • École de danse Les Farandoles , Chicoutimi et environs, tél. : 418-549-4777.
  • École de danse Migrations, Québec, tél. : 418 684-3132.
  • Partage X
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