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Comment prévenir et traiter le syndrome du surentraînement

Comment prévenir et traiter le syndrome du surentraînement

� iStockphoto.com Photographe : � iStockphoto.com Auteur : Coup de Pouce

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Comment prévenir et traiter le syndrome du surentraînement

L'importance de bouger n'est plus à démontrer. Mais attention! Si vous vous entraînez trop intensivement, trop souvent et sans prendre le temps de refaire le plein d'énergie, gare au syndrome de surentraînement.

On appelle «syndrome de surentraînement» un ensemble de manifestations physiques et psychologiques qui ne sont pas nécessairement les mêmes chez tous les sportifs, mais dont les symptômes sont grosso modo une augmentation marquée de la sensation de fatigue et une diminution de l'aptitude à faire des exercices physiques intenses.

Période de récupération après l'entraînement

Au cours de la période de récupération qui suit une séance d'entraînement, l'organisme restaure l'équilibre qui a été perturbé. Si les perturbations physiologiques engendrées par l'activité physique ne sont pas trop importantes, et si la récupération est suffisamment longue et exempte de sources externes de stress, les fonctions biologiques sont restaurées au-delà de leur état initial. On appelle «surcompensation» cette adaptation utile de l'organisme au stimulus de l'entraînement.

Au fil des séances et des périodes de récupération, l'accumulation de ces adaptations améliore peu à peu l'aptitude de l'organisme à faire face aux perturbations occasionnées par l'entraînement. Concrètement, cela se traduit par une meilleure condition physique.

Si, en revanche, le volume et l'intensité de l'entraînement sont tels qu'ils provoquent des perturbations trop importantes de certaines fonctions, ou si la durée de la période de récupération est insuffisante pour les restaurer au moins à leur niveau initial, l'organisme cesse de répondre adéquatement au stimulus de l'entraînement: la condition physique se détériore au lieu de s'améliorer. C'est le surentraînement!
 

Reconnaître les signes pour éviter un surentraînement
La clé pour éviter le surentraînement, c'est d'en reconnaître les signes avant coureurs. Ce qui n'est certes pas facile.

La seule méthode pour déceler le moment où il faut y aller «un peu plus mollo», est de se fier à ses impressions. Or, cela suppose une bonne connaissance de soi, car il n'y a rien qui ressemble plus aux symptômes du surentraînement que les symptômes d'une fatigue normale qui suit une période d'entraînement.

Hormis l'augmentation de la fréquence cardiaque de repos, les meilleurs indices de surentraînement sont des signes plutôt anodins: sautes d'humeur, irritabilité, sentiment de lassitude, manque de motivation, sommeil difficile, perte d'appétit, douleurs musculaires inhabituelles ou persistantes, apparition d'infections, etc.

Réduire les risques de surentraînement

Pour réduire les risques de surentraînement, vous devez vous donner des objectifs raisonnables et élaborer un plan d'entraînement qui suit une progression lente dans les paramètres de la charge (ex. volume, intensité) et qui comprend de fréquentes périodes de repos actif ou passif. Il est sage de prévoir au moins une journée de repos passif par semaine et de faire une séance moins exigeante la veille et le lendemain de chaque séance intensive.

Seuls les jeunes sportifs en excellente condition physique devraient se permettre de faire régulièrement deux séances d'entraînement intensives d'affilée avant de prendre un repos actif ou passif. On recommande également de prévoir une période de quelques jours de repos (ex. un bloc de trois ou quatre jours sans entraînement aux trois semaines).

Quoi faire en cas de surentraînement

Malheureusement, en dépit de l'attention que vous porterez à cet important problème, il peut tout de même arriver que vous développiez le syndrome de surentraînement si vous vous entraînez intensivement. Dans ce cas, vous devrez prendre un repos passif de plusieurs jours en vous rappelant que les qualités physiques diminuent très peu lorsque l'entraînement est interrompu pendant une semaine ou deux. Vous pourrez alors faire un retour progressif à l'entraînement. Mais attention, vous devrez restreindre la durée des séances ainsi que leur intensité et leur fréquence hebdomadaire.

Soyez patient: les risques de récidive sont élevés si vous brûlez les étapes en reprenant trop vite un niveau d'entraînement auquel votre organisme ne pourra s'adapter.

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