Vie de famille

Concilier travail et famille: guide de survie pour mamans

Concilier travail et famille: guide pour mamans

istockphoto.com Photographe : istockphoto.com Auteur : Coup de Pouce

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Concilier travail et famille: guide de survie pour mamans

L’équilibre travail-famille parfait n’existe pas? Peut-être, mais Marianne Roberge, consultante en conciliation travail-famille, nous donne espoir de nous en approcher. Voici ses solutions à sept situations problématiques.

Je suis toujours en retard le matin!

«Si on est en mode urgence le matin, ça crée une ambiance chargée de stress, un stress que les enfants ressentent. Résultat: habituellement, ils réagiront en étant plus dissipés et moins coopératifs. Une solution consiste à se lever une heure ou 30 minutes plus tôt. Bien entendu, on essaie aussi de se coucher plus tôt. On peut aussi préparer les lunchs et les vêtements la veille. De même, si on a l'habitude de prendre notre douche le matin, on peut le faire la veille.»

La préparation du souper me stresse

«La première chose est de penser simplicité. La semaine n'est pas le bon moment pour préparer des repas compliqués. Par exemple, chez nous, on se fait parfois ce qu'on appelle des soupers-déjeuners: œufs, toasts, jambon... Les enfants adorent ça et c'est vite fait. Aussi, selon leur âge, on peut les faire participer à la préparation des repas. On pense également au traiteur qui, de temps en temps, peut nous libérer un peu de temps. La mijoteuse constitue également un excellent sauve-la-vie. Et, si on a le temps et l'envie, on peut cuisiner les fins de semaine, en grosses quantités, en prévision des repas de la semaine.»

Je n'ai plus de temps pour moi

«Il est important de comprendre que, si on ne prend pas de temps pour nous, on ne sera pas disposée à offrir le meilleur de nous-même aux autres. Qu'on ait besoin d'avoir une heure à soi tous les jours, ou qu'on se satisfasse d'une sortie par mois, on respecte nos besoins. Et on note à notre agenda, comme des rendez-vous d'importance, les activités et sorties qu'on souhaite faire. Par ailleurs, on doit prendre conscience des petits moments de bonheur solitaire qui parsèment nos journées et les apprécier: les 15 minutes le matin où tout le monde dort encore et où on boit notre café en paix; la demi-heure passée dans la voiture dont on profite pour écouter la musique qu'on aime, etc.»

Je peine à accomplir toutes les tâches ménagères

«Bien entendu, on peut engager une aide ménagère, sur une base régulière ou de temps en temps, pour nous aider. De plus, on n'hésite pas à faire participer toute la famille. On dresse une liste des tâches, avec des échéances, en en attribuant quelques-unes à chacun. Même si nos enfants sont très jeunes, on peut leur confier certaines tâches - ranger leur chambre, vider le lave-vaisselle, etc. - en les accompagnant. Ils prendront ainsi l'habitude de nous assister dans les tâches ménagères. On doit par contre accepter que les choses ne soient peut-être pas faites exactement comme on les ferait nous-même. Enfin, si on ne peut tolérer la moindre poussière et qu'on passe trop de temps à faire du ménage ou toute autre occupation de ce genre, peut-être devrait-on revoir nos priorités.»

Mon travail m'accapare souvent les fins de semaine aussi!

«Si on travaille trop par souci de performance, un petit examen de conscience s'impose: qu'est-ce qui compte vraiment pour nous? Surpasser les attentes de notre employeur ou consacrer plus de temps à notre famille, à notre conjoint et à nous-même? Ne pas répondre à nos courriels, fermer notre cellulaire et éviter d'apporter nos dossiers à la maison les soirs et les fins de semaine nous assurera peut-être un meilleur équilibre. Si notre charge de travail est trop importante et qu'on sent de la pression de la part de notre employeur, on doit s'en ouvrir à ce dernier et lui expliquer qu'on sera aussi, voire plus, efficace en décrochant du boulot après 17 h. Quand c'est possible, on délègue des tâches, on se fait aider et on demande des délais plus longs. Si rien de tout cela fonctionne, on aurait peut-être intérêt à remettre en question notre poste: peut-être qu'il ne nous convient pas du tout.»

Les moments en couple sont trop rares!

«D'abord, on doit être consciente qu'il est essentiel de prendre soin de son couple. Le couple constitue le noyau de la famille; si on le laisse s'effriter, c'est tout le monde qui en souffrira. Comme pour les moments pour soi, il faut planifier nos sorties et activités de couple et les noter à notre agenda. On n'a pas de gardienne? On demande des références auprès de notre entourage. On peut aussi consulter le site S.O.S. Garde. Par ailleurs, de petits moments romantiques et spontanés sont également possibles: on couche les enfants plus tôt un soir et on s'offre un souper à deux, on se réveille 30 minutes avant l'heure habituelle et on savoure le plaisir d'être ensemble. Il est important aussi, lorsqu'on est seule avec notre conjoint, de ne pas passer tout le temps à parler des enfants!»

Je crains de ne pas passer assez de temps avec mes enfants

Le travail, les rendez-vous au spa, les sorties entre amis, les soupers au resto avec notre chum... toutes des choses qu'on aime faire mais qui restreignent le temps passé avec nos enfants? Et on se sent coupable? On chasse vite cette culpabilité! Faire des choses qui nous plaisent, respecter nos besoins et penser à nous, ça n'a rien d'égoïste. Au contraire. Si ce qu'on fait contribue à notre bien-être, nos enfants seront les premiers à en bénéficier. Nous sentant heureuse, ils auront plus de chances de l'être aussi. Par contre, si ce qui nous tient occupée se résume à des obligations contraignantes et des activités qui ne nous plaisent pas, un ménage de nos priorités s'impose!»


Marianne Roberge est fondatrice et présidente de Koevä, une entreprise offrant une gamme de services reliés à la conciliation travail-famille.

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