Vie de famille

La conciliation travail-famille: ils y arrivent!

La conciliation travail-famille: ils y arrivent!

Auteur : Coup de Pouce

Vie de famille

La conciliation travail-famille: ils y arrivent!

Concilier travail et famille est un défi quotidien pour la majorité des parents. Pourtant, certains y parviennent, comme ces cinq familles qui présentent les choix qu’elles ont posés pour atteindre une conciliation sereine et harmonieuse. De quoi nous inspirer…

Un travail d'équipe

«Nous sommes prêts à nous passer de certaines choses pour être plus présents pour nos enfants.»

La famille: Nancy Bilodeau, 43 ans, auxiliaire à temps partiel à la bibliothèque municipale, et Danny Badger, 47 ans, préposé à l'entretien des bâtiments pour un organisme de conservation de la nature. Ils ont trois enfants ensemble: Shawn, 15 ans, Roxanne, 13 ans, et Alex, 10 ans. Nancy a une fille, Amanda, 23 ans, née d'une union précédente, que Danny considère comme sa fille.

Leur histoire: Danny vient de quitter son emploi de camionneur après 19 ans pour un emploi à l'horaire plus régulier. «Je savais à quelle heure je commençais, mais jamais quand je terminais. Je manquais le souper en famille et les parties de baseball de mes fils.» Désormais, il termine à 15 h, et, 5 minutes plus tard, il est de retour. «J'arrive avant les enfants, se réjouit-il. Mes week-ends sont moins chargés, car je peux entretenir la maison la semaine. Et j'ai le temps de jouer au hockey de rue avec Shawn et à la balle avec Alex.» En prime, les enfants bénéficient d'un père de meilleure humeur! «Il est plus patient avec nous, confirme Roxanne. L'atmosphère est plus agréable. Avant, il était toujours stressé.»

Ce bonheur a toutefois un prix: Danny a renoncé à un fonds de pension et subi une baisse de salaire. Ce n'est pas la première fois que le couple prend une telle décision. Il y a quatre ans, Nancy a laissé un emploi dans une pharmacie parce qu'elle travaillait un week-end sur deux. «J'avais le sentiment de manquer une partie importante de ma vie de famille: les soupers du dimanche, les soirées cinéma, les après-midi à flâner tous ensemble.» Pour Nancy et Danny, la vie de famille est plus importante que le confort matériel. «Nous avons un bungalow des années 1960 bien ordinaire, nous n'allons pas au restaurant, nous n'avons pas de lave-vaisselle et nous avons eu longtemps une seule auto, car je suis restée à la maison 12 ans pour m'occuper des enfants, explique Nancy. Mais nous sommes prêts à nous passer de certaines choses pour être plus présents pour nos enfants.»

Seul regret, la famille n'a pas les moyens de voyager. «Ça me manque», admet Nancy. Bien sûr, les enfants aimeraient avoir un cellulaire, des vêtements griffés, des gadgets électroniques, mais ils comprennent. «C'est normal que nos parents ne s'endettent pas pour nous payer ce genre de choses, dit Shawn. Quand j'en veux, je les paie avec l'argent que je fais en tondant des gazons.»

À part le baseball des deux garçons, les Bilodeau-Badger ne participent pas à des loisirs organisés. «Il y a quelques années, tout le monde avait une activité: Shawn était dans les louveteaux et pratiquait le taekwondo, Roxanne faisait partie des jeannettes et Amanda et moi suivions des cours de danse, raconte Nancy. Puis, Amanda a commencé le cégep et nous avons dû arrêter afin de payer ses études. Nous avons réalisé que la vie était plus agréable et que les enfants ne s'ennuyaient pas de leurs activités. Nous n'avons jamais recommencé!» Place, plutôt, aux engagements à l'école: Shawn fait partie d'un groupe qui organise une marche pour le cancer, Roxanne est bénévole à l'aide aux devoirs et Alex organise des jeux le midi pour les petits du premier cycle.

D'autres idées:

  • Sur un grand tableau blanc effaçable dans la cuisine, Nancy inscrit les tâches que les enfants doivent accomplir tous les jours.
  • Pour éviter les chicanes autour de la salle de bains - la famille n'en a qu'une -, un horaire pour l'utilisation de la douche a été établi les jours de semaine. Même chose pour l'ordinateur familial.
  • Les deux ados font leur lunch. Roxanne prépare aussi celui de son père en échange d'une petite rémunération.
 

Se réinventer

«Nous nous sommes donné la liberté de choisir ce que nous voulions devenir.»

La famille: Sophie Seguin-Lamarche, 30 ans, agente aux communications pour un parti politique, et Pierre Provost, 33 ans, ambulancier. Parents de Loïk, 3 ans.

Leur histoire: À la naissance de leur garçon, Sophie et Pierre ont tous deux changé de carrière pour mieux assumer leur rôle de parents. Alors propriétaire d'une firme de marketing de six employés, Sophie n'avait trouvé personne pour la remplacer pendant son congé de maternité. Son bébé n'avait que trois semaines qu'elle reprenait déjà le collier à temps partiel, puis à temps plein quand il a eu quatre mois. «Être entrepreneure, c'est très exigeant. En plus de gérer l'entreprise, il faut faire du réseautage, participer à divers événements, chercher de nouveaux contrats. Je travaillais 10-12 heures par jour. J'étais exténuée et triste, car je voyais très peu mon enfant.» Elle a décidé de partir seule une semaine à Cuba pour faire le point. À son retour, elle avait résolu de fermer son entreprise. «Je n'avais plus envie de poursuivre ce rythme effréné pendant des années et ne pas voir mon enfant grandir.» Mais pas question de devenir mère au foyer: Sophie a besoin de se réaliser à travers sa carrière. Elle s'est donc mise en quête d'un emploi salarié.

Pierre l'a appuyée à 100 %, d'autant plus qu'il souhaitait lui aussi entreprendre un virage professionnel, ses revenus de technicien en accès sur corde (il inspectait des infrastructures en hauteur, tels ponts et barrages) étant irréguliers. Il est retourné aux études pour devenir ambulancier. Cette période de remise en question, Pierre la considère aujourd'hui comme un cadeau. «Nous nous sommes donné la liberté de choisir ce que nous voulions devenir.»

Sophie a maintenant un horaire qui lui permet de souffler. À 16 h, top chrono, elle se pointe à la garderie. Puis, mère et fils font un arrêt au parc avant d'aller à la maison. À 3 ans, le garçonnet a déjà effectué plusieurs voyages de vélo-camping au Québec et dans les Maritimes, car Sophie dispose de cinq semaines de vacances l'été, tandis que Pierre a six jours consécutifs de congé tous les mois.
Bien sûr, tout n'est pas parfait. Pierre travaille un week-end sur deux. Il fait régulièrement des heures supplémentaires lorsqu'il n'a pas terminé une intervention ou que le volume d'appels au 911 est élevé. Et son métier d'ambulancier n'est pas de tout repos. En outre, le revenu familial a diminué depuis que Sophie a fermé son entreprise. Mais les jeunes parents estiment que les avantages de ces changements surpassent les inconvénients. «Nos horaires nous permettent de prendre du répit, seuls, en couple ou en famille», apprécie Pierre. Sophie renchérit: «Mon stress a disparu. En ce moment, je fais des recherches sur l'histoire de notre résidence, une maison patrimoniale qui était autrefois un magasin général. Avant, je n'aurais jamais eu l'énergie, le temps ni même l'idée d'entreprendre un projet de cette envergure qui ne sert à rien... sauf à me faire plaisir!»

D'autres idées:

  • Comme la famille habite à proximité de la garderie, Sophie va reconduire et chercher son fils à pied ou en vélo le plus souvent possible. Ainsi, elle passe du temps de qualité avec fiston tout en faisant de l'exercice.
  • «Il m'est arrivé de faire garder Loïk par une voisine à la dernière minute, car Pierre était retenu au travail alors que j'avais un rendez-vous professionnel, raconte Sophie. Il faut faire l'effort de connaître ses voisins, car cela permet de s'entraider.»

Accepter que ce ne soit pas parfait

«Je me suis interrogée sur ce qui était le plus important pour moi: c'était de passer du temps de qualité avec ma famille.»

La famille: Joyce Chambers, 35 ans, enseignante au primaire, et Jean-Philippe Paquet, 34 ans, gérant de développement des catégories pour une entreprise en alimentation. Parents de Meg-Ann, 6 ans, et Zack, 4 ans.

Leur histoire: Depuis la naissance de Meg-Ann, Joyce enseigne quatre jours par semaine. Au début, elle consacrait sa journée de congé aux courses et aux tâches ménagères. «Je me mettais beaucoup de pression pour que tout soit parfait. Résultat? Je passais ma journée à frotter et les autres soirs de semaine aussi.» Un jour, elle a demandé à sa fille ce qu'elle aimait le plus de sa maman. La petite a répondu: «Tu me lis des histoires, tu me donnes des câlins et des bisous, tu me fais rire.» Une réponse qui l'a fait réfléchir: «Je me suis interrogée sur ce qui était le plus important pour moi: c'était de passer du temps de qualité avec ma famille.» Du coup, elle a résolu de diminuer ses exigences quant au ménage. «Ça n'a pas été facile, avoue-t-elle. Pour éviter les rechutes, il a souvent fallu que je me recentre sur l'essentiel.» Comme il revient à la maison autour de 19 h, Jean-Philippe a peu de temps à consacrer aux corvées. Il a donc décidé de contribuer à sa façon: il paie une femme de ménage toutes les deux semaines. «Je préfère m'amuser avec les enfants et jaser avec eux avant le dodo plutôt que passer le balai», dit-il.

Lors de sa journée de congé, Joyce s'offre du répit: une heure de lecture, un lunch avec une amie, une sieste, etc. «Je crois que, lorsqu'une maman est épuisée, plus rien ne va! Je mets donc de côté mon sentiment de culpabilité et je me fais plaisir.» Elle et Jean-Philippe se réservent aussi du temps en amoureux. Depuis trois ans, ils confient la marmaille aux grands-parents et font un voyage au soleil pendant la semaine de relâche. Ils échangent aussi des services de garde avec des couples d'amis. Leur conviction: une famille unie commence par un couple fort.

Un souhait pour faire encore mieux? Souper tous les quatre ensemble les soirs de semaine. C'est Joyce qui se charge de la routine de fin de journée: aller chercher les enfants à l'école et à la garderie, superviser les devoirs, préparer le repas. Quand Jean-Philippe revient, elle a déjà soupé avec les enfants. Celui-ci reconnaît qu'il quitte le bureau trop tard. «Je suis si concentré sur mes dossiers que je ne vois pas le temps passer. Pourtant, revenir à la maison 30 minutes plus tôt ferait une grande différence. Je me fixe cet objectif dès maintenant. Comme cela ne dépend que de moi, c'est réalisable.»
Le couple se promet aussi de recommencer à s'entraîner quand les enfants seront plus grands. Il a en effet renoncé aux sessions au gym quand Meg-Ann et Zack ont fait des otites et des sinusites à répétition et ont dû être opérés. «Cette période a été essoufflante, raconte Joyce. Nous avions l'impression de faire une course à relais.» La famille est toutefois très active les week-ends: parc, vélo, randonnées pédestres en forêt, sorties aux pommes, pique-niques d'automne, etc. La règle: aucune corvée la fin de semaine, que des activités familiales!

D'autres idées:

  • Le samedi, Jean-Philippe se lève tôt pour s'occuper des enfants tandis que Joyce fait la grasse matinée jusqu'à... 8 h 30. Le dimanche, c'est l'inverse.
  • L'automne, Joyce donne un montant d'argent à sa mère pour qu'elle lui prépare des pâtés au poulet et à la viande, des plats en casserole, des pains maison, etc. Le congélateur renferme des réserves pour 3 ou 4 mois. Pratique pour les soirées pressées!
  • Pour casser la routine, rien de mieux que des repas de semaine à la bonne franquette entre familles amies. «Cela rend la semaine plus légère et festive», dit Joyce.
  • Un calendrier familial géant est affiché sur le frigo. Journées où Meg-Ann a un cours d'éducation physique, rendez-vous médicaux, voyages d'affaires de Jean-Philippe, sorties entre amis, tout y est.

 

Seule aux commandes

«Notre qualité de vie comme famille passe en premier. J'envisagerai un poste-cadre quand mes filles seront plus âgées.»

La famille: Vicky Lenneville, 38 ans, agente-conseil en soutien pédagogique et technique pour les milieux de garde familiale d'un Centre de la petite enfance. Elle a la garde exclusive de ses filles, Audrey, 14 ans, et Élodie, 10 ans.

Leur histoire: Au moment de sa séparation, il y a huit ans, Vicky a gardé la résidence familiale afin de maintenir une stabilité pour ses filles. Mais ce choix avait ses inconvénients: elle se retrouvait seule pour élever deux enfants en bas âge et pour entretenir une maison. «Les deux premières années, je ne les ai pas vues passer, se souvient-elle. J'avais tout le temps de la broue dans le toupet!» Alors éducatrice dans un CPE, elle finissait parfois de travailler à 17 h 30, soit l'heure de fermeture du service de garde familial que fréquentait sa plus jeune. Un casse-tête qu'elle vivait aussi quand ses enfants étaient malades ou avaient des rendez-vous médicaux. «Quand on est monoparentale et qu'on travaille à heures fixes, c'est deux fois plus compliqué de se libérer pour des urgences», témoigne Vicky.

Puis, une possibilité de changer d'emploi s'est offerte. En plus de répondre à ses aspirations professionnelles, le poste, à quatre jours semaine comme le précédent, offrait un horaire flexible. Tentant, mais elle hésitait quand même: «Et si je ne faisais pas l'affaire? Si je n'aimais pas cela? Comme je suis la seule responsable de ma famille, explique-t-elle, je ne voulais pas mettre en péril la stabilité que j'avais chèrement acquise.» Dilemme! Finalement, Vicky a plongé, mais elle avait un plan B: elle s'est prévalue du congé sans solde d'un an autorisé par son employeur.

Aujourd'hui, elle se félicite d'avoir osé. «L'horaire flexible me facilite vraiment la vie. Je peux commencer plus tard ou finir plus tôt quand une de mes filles a besoin de moi. Pourvu que je fasse mes heures, je peux aussi changer ma journée de congé ou même travailler à partir de la maison à l'occasion.»

Vicky apprécie tant la souplesse de son horaire qu'elle a refusé une promotion il y a deux ans. Elle aurait touché une augmentation de salaire significative, mais travaillé plus d'heures. «Notre qualité de vie comme famille passe en premier. J'envisagerai un poste-cadre quand mes filles seront plus âgées.» Celles-ci aiment surtout que leur mère occupe un emploi à quatre jours semaine, ce qui lui permet d'expédier courses et corvées pendant sa journée de congé. «La fin de semaine, nous faisons toutes sortes d'activités à trois, comme du camping, des soirées cinéma, des journées pyjama et popote, du patinage», décrit Audrey. Quant à Vicky, elle croit avoir trouvé l'équilibre. «J'ai des moments agréables avec mes filles et je n'ai plus l'impression de toujours courir.»

D'autres idées:

  • Vicky étant seule pour véhiculer ses filles, elle les inscrit à des activités à tour de rôle: une session, c'est Audrey, et la suivante, Élodie.
  • Le ménage se fait souvent en groupe, chacune s'occupant d'une pièce de la maison. «Je dis souvent aux filles que plus elles me donnent un coup de main, plus nous avons du temps ensemble pour les loisirs», dit Vicky.
  • Le dimanche, Vicki cuisine toujours un repas de plus en prévision d'un soir de semaine. Cette journée-là, elle a le temps d'aller au gym après le bureau.
  • Pour économiser du temps, elle fait l'épicerie toutes les deux semaines seulement et achète tout en grosses quantités.

Organisation et planification

«La beauté des corvées de groupe, c'est qu'elles nous permettent de gagner en efficacité et en rapidité tout en ayant du plaisir ensemble.»

La famille: Nathalie Bélanger, 45 ans, directrice des services de l'information d'un cabinet d'avocats, et Guy Rousseau, 46 ans, professeur de pharmacologie à l'université et directeur adjoint d'un centre de recherche sur les maladies cardiovasculaires. Les filles de Nathalie, Cassandrine, 17 ans, qui souffre d'autisme sévère avec déficience intellectuelle, et Augustine, 14 ans, vivent à temps plein avec le couple, tandis que la fille de Guy, Élizabeth, 14 ans, est en garde partagée.

Leur histoire: À écouter Nathalie et Guy décrire leur emploi du temps, difficile de croire que leurs journées n'ont que 24 heures! Tous les matins de semaine, Nathalie arrive au gym à 6 h 15 et s'entraîne 90 minutes. À 8 h 30, elle est au bureau et n'en sort qu'à 17 h 30. Elle donne un cours à l'université une session par année. Et les week-ends, elle court une dizaine de kilomètres en plus de faire du yoga, du vélo et de la raquette, selon la saison, et de suivre un cours de polonais. Guy, de son côté, travaille une soixantaine d'heures par semaine, un peu moins quand c'est sa semaine de garde, et s'entraîne sur son vélo stationnaire un soir sur deux. Les conjoints sont également chauffeurs pour leurs ados de 14 ans, elles aussi très occupées: Élizabeth joue au hockey, au soccer et au flag-football, tandis qu'Augustine a une vie sociale très remplie. Sans compter qu'ils s'occupent d'une adolescente lourdement handicapée qu'ils ne peuvent jamais laisser seule, car elle a un âge mental d'environ 2 ans.

Leur secret: organisation et planification. Les vendredis soir, parents et enfants déterminent les soupers de la semaine et font une liste des ingrédients manquants. L'épicerie se fait le samedi, et le dimanche, la famille prépare plusieurs recettes en prévoyant des portions supplémentaires pour les lunchs. Chacun a une tâche, même Cassandrine, tout heureuse de déposer les emballages vides dans le bac de recyclage. «Cela prend de la discipline, concède Nathalie. Mais, comme l'alimentation est une de nos priorités, nous nous organisons pour bien manger.» Ainsi, pendant la saison des récoltes, la famille consacre plusieurs week-ends à la mise en pot de tomates, potages, ratatouilles, ketchup aux fruits, etc. «La beauté des corvées de groupe, c'est qu'elles nous permettent de gagner en efficacité et en rapidité tout en ayant du plaisir ensemble, souligne Guy. Mais, pour que ça fonctionne, chacun doit y mettre de la bonne volonté.»

La famille a un autre atout dans sa manche: Jean et Annie, les parents de Nathalie. Les matins, à 5 h 15, ils accueillent Cassandrine avant son départ en autobus pour l'école spécialisée et ils s'en occupent de 15 h à 18 h. Ils gardent aussi les filles quand Nathalie et Guy sont en voyage, deux semaines par année. «Mes parents sont d'une aide inestimable, insiste Nathalie. Sans eux pour veiller sur ma fille handicapée, je n'aurais jamais pu faire carrière.» Augustine ajoute: «Je peux toujours compter sur eux. Si ma mère ou Guy ne sont pas disponibles pour me reconduire quelque part, j'appelle mes grands-parents.»

Malgré leur agenda surchargé, les Bélanger-Rousseau prennent tous leurs soupers en famille. Et les week-ends, ils bougent ensemble. «Nous faisons des activités permettant d'intégrer Cassandrine, dit Nathalie. Par exemple, nous allons au parc pour jouer au flag-football, car elle peut s'amuser dans les modules. Nous faisons de la raquette, plutôt que du ski de fond parce que c'est plus facile pour elle.»

D'autres idées:

  • Le dimanche, des amis se joignent régulièrement à la famille pour la préparation des repas de la semaine (et repartent avec leurs portions). Cela permet de joindre l'utile à l'agréable et de découvrir de nouvelles recettes.
  • Au bureau, à l'heure du lunch, Nathalie paie par Internet les comptes de la maisonnée. Elle fait aussi ses courses à la pharmacie.
  • Pendant ses déplacements en train entre la maison et le bureau, Nathalie étudie la langue polonaise ou lit. «Partout où je suis susceptible d'attendre, je prévois toujours de la lecture pour le travail. Je maximise chaque minute.»

 

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