Pour certains enfants les cours privés sont une façon de rattraper leur retard en classe ou assimiler des notions incomprise. Mais avant de s'engager, voici ce qu'il faut savoir sur ces leçons individuelles.

En quatrième année, Marc-André éprouvait d'importantes difficultés en français. Après un an de cours privés à raison de deux séances de 90 minutes par semaine, sa moyenne en français a grimpé de 20 points. «L'investissement en a valu la peine», considère sa mère.

C'est pour qui? Les enfants qui ont des lacunes, principalement en français et en mathématiques, ou qui souffrent d'un trouble d'apprentissage.

Combien ça coûte? De 35$ à 85$ l'heure. Il faut parfois prévoir des frais supplémentaires pour l'évaluation de départ.

Qui sont les tuteurs? Des étudiants ou des diplômés universitaires en éducation, en littérature ou dans une discipline pertinente, des enseignants actifs ou retraités et des orthopédagogues. La maman de Marc-André estime que la qualité de la relation entre l'enfant et le tuteur est cruciale: «Il ne faut pas hésiter à en changer s'il n'y a pas d'atomes crochus.»

Où ont lieu les rencontres? À domicile ou dans les locaux de l'entreprise (certaines offrent les deux possibilités). Si on opte pour la seconde option, on peut parfois choisir des cours en petits groupes. Réjeane Fiset, une ancienne enseignante qui a fondé la Clinique de lecture et d'écriture, conseille cependant les rencontres individuelles. «L'intérêt des cours privés, c'est justement que le tuteur travaille sur les difficultés spécifiques de l'enfant et lui consacre toute son attention.»

Où trouver un tuteur? Par le bouche à oreille ou dans les Pages Jaunes, sous «Écoles d'enseignement spécialisé» ou «Cours privés».