Pour les adolescents, Noël perd un peu de son lustre, sauf s’ils peuvent inviter leur blonde ou leur chum au réveillon. On accepte ou pas?

Faut-il l'inviter au gros party de famille? lui offrir un cadeau? La réponse à ces questions variera selon nos habitudes familiales et nos valeurs. Si la relation est récente et qu'on ne connaît pas, ou peu, la jeune fille, on peut suggérer un compromis; par exemple, l'inviter à souper le lendemain de Noël plutôt qu'au réveillon. On tient aussi compte de la personnalité de nos tourtereaux. S'ils ont l'habitude de s'isoler dans leur bulle ou si la jeune fille est timide et prononce à peine un mot, un brunch intime le 2 janvier est une meilleure option que le party de 50 personnes chez tante Denise.

Les pratiques de notre famille élargie sont également à considérer. On emmènera plus volontiers la jeune fille si nos neveux et nièces adolescents viennent eux aussi accompagnés. La politesse veut toutefois qu'on obtienne au préalable l'accord de l'hôtesse.

Enfin, on précise à notre fils nos attentes: «Je m'attends à ce que vous vous mêliez au groupe, pas que vous restiez dans votre coin à vous bécoter.» «D'habitude, tu passes la soirée avec tes cousins. Ils seraient déçus si tu les mettais de côté parce que ta blonde est là. Qu'en penses-tu?»

Et le cadeau? Si l'échange se fait en sa présence, on lui offre un petit quelque chose (d'une valeur moindre de ce qu'on donne à nos enfants). Sinon, ce n'est pas nécessaire.

Merci à Caroline Lauzon, psychoéducatrice au CSSS Richelieu-Yamaska.
 

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