Des anecdotes rattachées à votre enfance?
La directrice m'avait fait venir à son bureau et m'avait annoncé que, bien malgré elle, j'avais été choisi pour être envoyé à un camp de leadership. Je l'ai regardée droit dans les yeux et je lui ai dit que ça ne m'intéressait pas! J'étais assez vieux pour apprécier ce qui se passait entre nous. Ce refus signifiait que j'exerçais mon pouvoir. Je refusais son «cadeau». Je jouissais de ma victoire, même s'il n'y avait pas de témoins. J'ai raté une belle occasion en me privant du camp, mais ça valait le coup!

Que fait naître en vous l'idée de la campagne? Mauricie, odeurs, tranquillité, évasion.

Et celle de la ville? Activité, dépense d'argent, culture, fourmillement.

Ce que vous ne tolérez plus avec les années? Les gens imbus d'eux-mêmes, qui parlent d'eux sans écouter les autres.

La plus belle découverte à propos de vieillir? La vie en général devient plus facile. Tu comprends que tu n'as jamais tout à fait raison, et ça t'enlève beaucoup de pression. La vérité émane davantage de l'idée qu'il y a cent points de vue.

Qu'aimez-vous faire quand vous ne jouez ni rôle ni musique? Du wake surf l'été, et de la planche à neige l'hiver.