Loisirs et culture

Faut que ça brasse!

Billet de blogue par
Faut que ça brasse!

  Photographe : Coup de Pouce

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Faut que ça brasse!

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Qu'est-ce que ça prend pour qu'une musique soit bonne? Certains vous diront: des belles paroles. D'autres: une belle mélodie. Personnellement, je vous dirais: il faut juste que ça brasse! J'aime la musique qui grince, autant que possible avec des rythmiques intenses et sauvages. La musique qui me donne le feeling qu'il y a un gros party dans ma tête. C'est pourquoi je suis emballé par la réédition de l'album The Power Station par le groupe du même nom.

On est en 1985, les musiciens de Duran Duran décident de prendre une pause de leur musique vaguement insipide. Et là, idée du siècle: Andy et John Taylor s'associent à Tony Thompson, du groupe Nice, et à Robert Palmer, crooner tous azimuts, dont la voix et le charisme méritent beaucoup mieux que la carrière qu'il connaît alors. Ils enregistrent Some Like It Hot et Get It On (Bang a Gong), deux tounes qui bardassent comme je les aime. (Oui, les vidéos font assez années 80.)

Palmer est propulsé au rang de star. Il poursuivra avec Addicted to Love, dont la vidéo, mémorable, a fait rêver bien des ados. On lui doit aussi Simply Irresistible, I Didn't Mean to Turn You On et Bad Case of Loving You, entre autres. Une crise cardiaque l'a emporté en 2003 à l'âge de 54 ans. Life's a bitch. Mais c'est toujours un plaisir de l'entendre.

The Power Station, réédition 2014 avec 7 pièces supplémentaires. Photo de Robert Palmer: Nathan Callahan/wikicommons.

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