Après ses albums Pan (2014) et Fanny Bloom (2016), l’auteure-compositrice-interprète nous sert Liqueur, son troisième album de chansons originales, pour égayer la fin de l’hiver. Elle nous en parle en cinq mots.

Évasion — «On a beaucoup hésité pour le titre de l’album, et ça s’est finalement imposé comme une évidence. C’est comme prendre un petit drink pour s’évader... un drink alcoolisé, avouons-le! Si on pouvait le servir, Liqueur serait sûrement un Campari!»

Contours — «J’ai du mal à situer cet album dans mon parcours, à délimiter ses contours. C’est un disque qui s’est fait dans la bonne humeur. Je l’ai réalisé avec mes anciens acolytes  de La Patère Rose, Thomas Hébert et Julien Harbec. Il n’y avait aucun rush: au début, on ne savait même pas que ça allait être un album, on s’était juste ennuyés de travailler ensemble. Puis on est devenus extrêmement prolifiques et on a décidé d’en faire quelque chose de concret.»

Nouveauté — «Sur l’album, je parle encore d’amour, mais cette fois, ce n’est pas du tout torturé. C’est dans la liberté et l’épanouissement. Je raconte des histoires, ce que je n’avais pas fait depuis longtemps. Je pense que c’est un album qui est très doux et serein. C’est l’aube de quelque chose de nouveau.»

Réflexions — «Durant ma tournée de spectacles, en 2016, je me suis souvent retrouvée seule. J’en ai profité pour puiser l’inspiration nécessaire à la suite des choses. J’ai notamment réécouté en boucle l’album homonyme du groupe All Saints, sorti en 1997. C’est drôle parce que ça rejoint une bonne partie des filles de mon âge. Les influences soul qu’on y retrouve m’ont beaucoup inspirée pour mon nouvel album.»

Ambition — «On n’a pas toujours les moyens de nos ambitions, mais, en 2016, mon spectacle solo avec une mise en scène hors normes m’a vraiment donné la piqûre des présentations originales. J’espère faire des trucs un peu spéciaux avec Liqueur. Je sais que c’est un album qui peut facilement sortir du cadre, une fois transposé sur scène.»