Belle, drame de Amma Asante.

Il n'y a pas que les États-Unis à avoir été rongés par le racisme. L'Angleterre du XVIIIe siècle n'était guère plus édifiante. Belle, fille d'une esclave des Caraïbes et d'un officier de la marine britannique, va vite le découvrir, tiraillée entre la couleur de sa peau et les principes étouffants de sa noble famille d'adoption. Porté par une distribution de grande classe (dont Emily Watson, Tom Wilkinson et Miranda Richardson), ce film historique s'inspire d'une histoire vraie.

(En salle le 2 mai)

Attila Marcel, comédie de Sylvain Chomet.

Après deux splendides réussites, Les Triplettes de Belleville et L'Illusionniste, qui aurait cru que Chomet allait ranger crayons et pinceaux? Qu'on se rassure: pour son premier film en prises de vues réelles, le cinéaste conserve toute sa fantaisie et son humour, évoquant le voyage d'un orphelin trentenaire au lointain pays de ses souvenirs. Il peut toutefois compter sur la présence énergique de trois grandes actrices, dont la regrettée Bernadette Lafont.

(En salle le 23 mai)

La Grande Séduction à l'anglaise, comédie de Don McKellar.

Une petite communauté isolée, frappée par la misère économique, est prête à tout pour retenir un jeune médecin, condition essentielle à sa survie. Ça vous rappelle quelque chose? Le grand succès québécois de 2003 signé Jean-François Pouliot revit en anglais pour partir à la conquête du marché international. L'athlétique Taylor Kitsch endosse le sarrau que portait David Boutin dans la version originale.

(En salle le 30 mai)