Santé

8 choses à savoir avant l'examen gynécologique

8 choses à savoir avant l'examen gynécologique

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8 choses à savoir avant l'examen gynécologique

On croit tout savoir sur le test de Pap, cet incontournable féminin qui nous suit depuis notre adolescence? Voici quelques petits gestes qui rendront notre visite encore plus efficace.

1. On consulte le bon spécialiste

«A priori, le rendez-vous gynécologique préventif devrait être pris en charge par un médecin généraliste ou notre médecin de famille, indique Sylvie Bouvet, présidente de l'Association des obstétriciens et gynécologues du Québec. En tant que spécialiste, le gynécologue devrait arriver en deuxième ligne, seulement si la situation le commande.»

2. On fait le test de Pap à la bonne fréquence

Depuis 2011, les spécialistes ne recommandent plus de passer un test de Pap tous les ans, à la condition que nos résultats antérieurs soient normaux: «On commence les cytologies à partir de 21 ans et on les effectue maintenant tous les deux ou trois ans, explique la Dre Bouvet. Si une femme de 65 ans a obtenu trois cytologies normales consécutives et ne nécessite pas de suivi particulier, elle peut cesser de faire le test.»

3. On observe notre cycle menstruel

Le spécialiste de la santé nous interrogera sur la date de nos dernières menstruations, leur régularité, le niveau de douleur, la quantité de pertes sanguines... Quelques semaines avant notre rendez-vous, il peut être pertinent d'inscrire ces informations dans un calendrier afin de les communiquer à notre médecin.

«Il est possible que nos cycles menstruels semblent parfaitement normaux, mais qu'il persiste tout de même certains signaux d'alerte, prévient la spécialiste. On a mal au ventre au point de manquer le travail tous les mois? On en parle. Autrement, nos douleurs pourraient passer inaperçues, surtout si notre cycle est de 28 jours et que les pertes sont normales.»

4. On fait nos recherches

Envisage-t-on une solution contraceptive temporaire ou définitive? Notre amie Sophie a-t-elle eu des effets secondaires depuis la pose de son stérilet? Quels sont les moyens qui nous tentent ou qui nous rebutent? On réfléchit à nos besoins avant notre visite.

«Il est toutefois important de valider toutes ces informations avec notre professionnel de la santé lors de la consultation, indique Sylvie Bouvet. Il pourra nous donner l'heure juste en séparant le factuel de l'anecdotique.»

5. On emporte notre liste de médicaments

«Le spécialiste de la santé commence toujours par brosser le portrait d'ensemble, pour ensuite enchaîner avec l'évaluation gynécologique, explique la Dre Bouvet. Un détail qui nous apparaît banal peut en effet avoir des répercussions gynécologiques. On apporte la liste de tous nos médicaments pour éviter les oublis.»

6. On trimballe nos résultats d'examens

Si des examens antérieurs ont été effectués, on apporte les résultats pour éviter le long processus des signatures d'autorisation qui permettent de faire venir les papiers des archives. «On gagne ainsi un temps précieux, surtout dans le cas de documents d'imagerie», insiste la spécialiste.

7. On évite la douche vaginale

La douche vaginale est toujours inappropriée, mais avant un examen gynécologique, c'est encore pire! Pour poser un bon diagnostic, le professionnel de la santé doit évaluer la flore vaginale au naturel.

8. On se renseigne avant d'annuler

Nos menstruations risquent de coïncider avec notre rendez-vous? On contacte notre professionnel de la santé avant de le reporter: «Si on a un simple rendez-vous de suivi et qu'on saigne beaucoup, le frottis sera de mauvaise qualité, convient Sylvie Bouvet. Il peut être préférable d'annuler. Toutefois, si une patiente a une problématique de saignement fréquent et abondant, je préfère la voir rapidement pour un premier examen, quitte à ce qu'elle revienne pour fournir les informations manquantes dans un second temps.»

 

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