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J’ai testé: un régime sans sucre (ou presque!)

J’ai testé: un régime sans sucre (ou presque!)

Shutterstock Photographe : Shutterstock Auteur : Coup de Pouce

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J’ai testé: un régime sans sucre (ou presque!)

J'étais curieuse de savoir si le fait de couper le sucre de mon alimentation allait avoir des conséquences. Alors, j’ai décidé de m’en passer pendant un mois. Mes constatations.

Dans son livre Get the Sugar Out, la nutritionniste Ann Louise Gittleman énumère une série impressionnante d'effets indésirables que causerait le sucre, simple (pâtisseries, friandises, sodas, etc.) ou complexe (pâtes, légumineuses, pains, etc.). «Il est difficile de dire quels sont les principaux effets, dit-elle car il y en a tellement: maladies cardiovasculaires, diabète, vieillissement prématuré, hypoglycémie, fatigue...»

Ma nouvelle diète ne devait surtout pas inclure de calculs complexes ni de recettes trop savantes. Ça devait être simple, sinon je n'allais pas tenir. Je suis donc partie de la prémisse du livre de Mme Gittleman selon laquelle les aliments à 5 g et moins de sucre par portion étaient considérés comme (presque) sans sucre et j'ai réduit considérablement ma consommation de féculents à environ deux ou trois portions par semaine.

On n'est pas prête à un tel engagement? Mme Gittleman recommande de commencer par ne plus ajouter de sucre à ce qu'on consomme (café, céréales, etc.) «On peut aussi réduire celui demandé dans nos recettes», dit la spécialiste.

Mon constat

Trouver des aliments préparés à moins de 5 g de sucre par portion n'est pas aisé! L'exercice impose de lire attentivement les étiquettes (tiens, je n'avais pas réalisé que le yogourt aromatisé contenait autant de sucre). Même mes petits biscuits Social Tea, que je croyais inoffensifs, contiennent 8 g de sucre! C'est hallucinant de constater avec quelle démesure on consomme du sucre.

Je ne me doutais pas non plus que je ruerais dans les brancards au troisième jour à résister à l'appel du dessert dont, bien entendu, je n'avais pas privé mes enfants (ces monstres qui me mangeaient de la Coaticook dans la face avec zéro compassion!). Bien que certains experts soient persuadés que le sucre n'entraîne pas de dépendance au même titre que la drogue, Ann Louise Gittleman, elle, est convaincue du contraire. «Le sucre procure véritablement un boost d'énergie aussi intense qu'éphémère, qui va de pair avec une production accrue d'insuline par le pancréas. Quand le taux de sucre retombe, on en veut encore!»

Mais j'ai tenu bon. Surtout que plus le temps passait, moins j'avais envie de sucré. «On mange tellement de sucre qu'on croit en avoir besoin, mais c'est faux, dit Ann Louise Gittleman. Ceux dont on a besoin sont déjà naturellement présents dans les aliments comme les fruits et les légumes.»

De fait, les quelques fois où j'ai craqué et croqué dans une pâtisserie, j'ai vaguement eu mal au cœur. Sans blague! Je me déshabituais du sucre et ne le trouvais désormais plus aussi tentant qu'avant. À un point tel que de poursuivre ce régime est allé de soi.

Principaux défis relevés

  • Résister aux tentations (comme quand on arrête de fumer, l'envie de sucre passe après quelques minutes et, plus le temps passe, plus notre goût de sucre diminue)
  • Bien lire les étiquettes des aliments qu'on achète
  • Prendre le temps de cuisiner davantage (les aliments sans sucre peuvent paraître un peu fades au début, mais on redécouvre peu à peu les saveurs plus subtiles)
  • Changer certaines habitudes liées au sucre (remplacer le café par du thé ou sortir marcher après les repas, au lieu de manger un dessert)

Principaux bénéfices remarqués après 3 semaines

  • Diminution de la fatigue
  • Idées plus claires, meilleure concentration
  • Plus de ballonnements
  • Humeur plus stable, même en SPM!
  • Teint plus lumineux
  • Sentiment d'avoir vaincu une dépendance, fierté

Pour en finir avec le sucre, par Ann Louise Gittleman, Caractère, 2013, 304 p., 24,95$.

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