Surtout, on ne dit pas qu'on est trop perfectionniste! «Il faut trouver quelque chose de vrai, mais qui n'affecte pas trop le travail. Par exemple, j'ai un mauvais sens de l'orientation», suggère Angela Dupuis, directrice principale de succursales de l'agence de placement Randstad.

«Dire qu'on a tendance à trop travailler n'est pas une bonne idée non plus. Ce n'est pas un défaut, dit Cybèle Rioux, conseillère en ressources humaines agréée. Elle conseille plutôt de parler d'un trait de notre personnalité sur lequel on travaille. Par exemple: «J'ai tendance à être réservée, mais je fais des efforts pour aller vers les autres.» ou encore: «Je suis de nature timide, mais je n'hésite pas à intervenir en réunion d'équipe ou à accepter de faire une présentation.»

«Il faut penser à notre réponse d'avance, conseille Josiane Moisan, vice-présidente, dotation, relève et carrières chez Desjardins. Cela prouve qu'on se connaît bien, ce qui est un atout.» À l'inverse, les recruteurs se méfieront d'une personne «parfaite» qui serait incapable de se trouver un seul défaut.

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